Alors que les 11-24 ans représentent 143 200 personnes dans le Maine et Loire, soit 18 % de la population en 2009, il existe des inégalités entre les âges et entre les territoires. Entre les âges, car les dispositifs de la petite enfance font l’objet d’attentions, de moyens, de savoir-faire structurés qui impliquent très souvent des espaces d’une grande de l’absence d’un revenu de subsistance national, des difficultés d’accès à un logement indépendant et au monde du travail, il est devenu nécessaire de se mobiliser collective- ment pour accompagner ces jeunes au moins jusqu’à 25 ans comme le font les organismes d’information jeunesse, les Missions locales ou les Foyers de Jeunes Travailleurs.
On compte dans le département 21 Points information Jeunesse répartis sur 13 communautés de communes (fréquentés par 25 000 jeunes), 9 foyers de jeunes travailleurs (1120 places), et 12 635 jeunes suivi par la mission locale (8 % des 16-25 ans), dont 23 % en territoire rural (2921 jeunes). qualité architecturale et fonctionnelle ; on parle alors de modes de garde, qui apportent un service aux parents et rendent la commune plus attractive. En revanche, en matière d’adolescence et de jeunesse, les services sont généralement moins structurés et moins portés par les élus locaux. On constate ainsi des inégalités entre les territoires, car des volontés politiques et des histoires locales ont porté la question de la jeunesse au cœur de l’action publique, tandis qu’ailleurs on considère que ceci relèverait de la famille ou de la sphère privée, ou encore que l’adolescent se construirait dans l’opposition et la marge, et qu’il suffirait d’attendre que « jeunesse se passe ». D’autant qu’une politique de jeunesse est complexe à animer, parce que les adolescents et les jeunes ne souhaitent pas des modes de garde, mais des relations éducatives qui leur permettent de se construire, de créer des relations, parfois de s’opposer au cadre, de découvrir des territoires et des activités, de se rendre utile sur la commune ou de partir à l’étranger.Une politique de jeunesse doit accompagner la construction identitaire des adolescents, avec beaucoup d’incertitudes, et ne surtout pas proposer un programme « pré fabriqué ». Il n’existe pas de recettes miracles en la matière, mais seulement des volontés d’expérimenter des pratiques, d’analyser ce que l’on produit, et de continuer à avancer ;sachant que les habitudes, aspirations et effets de modes des adolescents évoluent d’une génération à l’autre, c’est à-dire tous les 3 – 4 ans.
Et du fait de l’allongement de la jeunesse, du manque de reconnaissance – assurée autrefois par l’entrée rapide dans le monde du travail pour une majorité – de l’absence d’un revenu de subsistance national, des difficultés d’accès à un logement indépendant et au monde du travail, il est devenu nécessaire de se mobiliser collectivement pour accompagner ces jeunes au moins jusqu’à 25 ans comme le font les organismes d’information jeunesse, les Missions locales ou les Foyers de Jeunes Travailleurs…. On compte dans le département 21 Points information Jeunesse répartis sur 13 communautés de communes (fréquentés par 25 000 jeunes), 9 foyers de jeunes travailleurs (1120 places), et 12 635 jeunes suivi par la mission locale (8 % des 16-25 ans), dont 23% en territoire rural (2921 jeunes).