Qu’est-ce que l’animation ?

Les différentes fonctions des animateurs :

Les animateurs jeunesse professionnels formés et qualifiés interviennent pour favoriser l’épanouissement des adolescents et des jeunes. 

L’animateur peut être amené à : 

  • Assurer l’accueil des jeunes, accompagner les projets des jeunes ou des habitants, gérer un espace jeunesse
  • Ecouter et prendre en compte les différents besoins des jeunes en fonction de leurs âges, de leur sexe, de leurs profils… être en recherche active d’idées, d’informations
  • Faciliter les liens avec les jeunes et les adultes,  rencontrer les élus, partenaires ou parents, travailler en réseau
  • Elaborer et rédiger les projets pédagogiques en lien avec le projet éducatif de la structure
  • Communiquer, réaliser des bilans
  • Rechercher des financements et monter les budgets prévisionnels
  • Gérer la partie administrative de leurs missions (inscription, courrier, compte rendu),
  • Se former

Être animateur c’est cumuler un grand nombre de tâches et acquérir de nouvelles compétences !

C’est parfois difficile, puisque les financeurs aspirent trop souvent à « rentabiliser » leur financement et demandent aux animateurs de prendre en charge les publics 35H/semaine, à 100 % de leur temps. Or ils doivent aussi réaliser beaucoup de tâches annexes (gestion budgétaire, communiquer…). De ce fait le temps de face à face public, hors vacances scolaires, peut être estimé de l’ordre de 50 à 70 % du temps de travail, les 30 à 50 % restants étant consacrés aux autres fonctions.

Le cadre :

Les interventions sont cadrées par une réglementation (code de l’action sociale et des familles), et supervisée par l’Etat (Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale). 

Le contrat de travail, dans le milieu associatif, est généralement encadré par une convention collective conventions de l’animation socioculturelle (ECLAT).

Animer : 

Les 11-13 ans : animation “passerelle”

Afin de renouveler le public de l’accueil ados (11-14 ans), nombre de structures développent des activités passerelles, qui concernent les CM2, et permettent ainsi de se faire connaître. Ces différentes actions permettent de faciliter l’inscription de chaque nouvelle génération aux activités prévues pour les adolescents. La non réponse aux besoins spécifiques de cette tranche d’âge, entraine un « décrochage » des structures d’animation, les adolescents quittent alors le « système » et n’y remettront peut être pas les pieds. Et, de leur côté, les parents sont désireux de voir leurs enfants pratiquer des loisirs et soucieux de la qualité de l’encadrement.

Ils attendent concrètement des animations dans un endroit « fréquentable », avec des copains et des copines, mais pas de mauvais exemples ! Soucieux de bénéficier d’un mode de garde, les parents ne sont pas prêts à les laisser autonomes une partie de la journée, d’où l’intérêt de cet espace “passerelle”, qui fait le lien entre l’accueil de loisirs “Enfance” 6-10 ans et l’accueil “Jeunes” 11-17 ans. Les enfants se retrouvent avec des camarades de leur âge dans un espace qui leur appartient, et qu’ils peuvent s’approprier. Ils ne sont mélangés ni avec les plus petits ni avec les plus âgés, et peuvent participer à des activités correspond réellement à leur tranche d’âge. 

– Proposition d’activités 

  • Espace jeunesse – 14-25 ans

De nombreuses structures proposent un espace jeunesse qui constitue un important levier pour l’action éducative. Point de rendez-vous, il est le lieu où l’on prépare des activités avec les jeunes, où ils sont acteurs, s’impliquent, et sont valorisés. Il est souvent à proximité des équipements publics et est en lien avec les équipements de la commune et toutes les associations du territoire. A travers cet espace, les jeunes font l’apprentissage de l’autonomie et de la responsabilité.

Ils peuvent ainsi prendre place dans la gestion du foyer. La transmission associative est souvent un axe de travail important. Si l’animateur doit être présent sur plusieurs espaces, il doit morceler son temps, et le service rendu est de moins bonne qualité : « l’animateur n’est jamais là », à moins d’être très vigilant quant à la régularité des présences sur chaque site. Il est important également de rappeler que l’animation subit le « turn-over » des animateurs, alors que les adolescents ont besoin de tisser du lien, dans la durée, et la réalisation d’un projet nécessite souvent du temps. De plus, il est intéressant d’avoir des équipes mixtes, celles-ci permettant souvent d’accueillir un public mixte lui aussi.

Les jeunes sont parfois difficiles à capter, et ne se rendent pas forcément spontanément au foyer. Plusieurs raisons à cela : ils ne connaissent pas la structure ou les activités qui y sont proposées, n’ont pas de camarades qui la fréquentent, ne connaissent pas l’équipe d’animation.

Pour créer du lien, il est important d’ “aller-vers” les jeunes, en se rendant dans les lieux qu’ils fréquentent (parcs, city stade, bourg…) et de nouer des liens avec les structures qu’ils côtoient déjà (collèges, lycées, associations sportives…) pour y proposer des animations et communiquer sur l’espace jeunesse et ce qu’on y fait. 

  • Consommation / projets participatifs de jeunesses

Les adolescents et les jeunes sont demandeurs d’activités ludiques, qu’ils ne peuvent pas toujours faire seuls ou en famille : par exemple la patinoire, le bowling, le karting, le lasergame. Ces activités dites « de consommation » permettent de fédérer des groupes de jeunes sur les communes, première étape avant de construire une relation de confiance, d’élaborer des projets, et d’accompagner les jeunes dans leurs premiers pas vers l’âge adulte. L’animateur devient souvent un adulte référent sur une commune, en qui les jeunes ont confiance.

PROJET PARTICIPATIF

Un objectif éducatif généralement partagé est de développer l’engagement et la participation citoyenne des jeunes à la vie de leur territoire. Parmi les nombreux projets que peuvent accompagner les animateurs, nous pouvons citer :

• L’aménagement des espaces :foyer de jeunes, décoration du mobilier urbain,

• La participation aux évènements de la commune: rallyes, fête de la musique, vide grenier… en lien avec d’autres associations et bénévoles,

• Des ateliers culturels, la musique assistée par ordinateur, la création de CD, de livres pour enfants,

• La pratique de la danse, l’organisation de cours de danse,

• L’aide à la formation BAFA1, au BSR2, à l’arbitrage ou l’encadrement sportif,

• La création de juniors associations,

• Les projets de vacances autonomes, les séjours,…

• Les projets internationaux.

Espace citoyen mit en place par les collectivités type CMJ

Coordonner :

Séjours, projets internationaux

Aujourd’hui plus que jamais, la mobilité est une compétence nécessaire pour trouver sa place dans le monde adulte. Les séjours permettent une relation privilégiée entre jeunes et animateurs, développent les relations à l’adulte ; ils favorisent l’apprentissage de la vie en collectivité, constituent une action concrète pour se

prendre en charge, avec d’autres, en dehors du cadre familial, mais dans un contexte sécurisé. Les jeunes sont souvent invités à développer leurs réseaux de connaissances et leurs relations sur leur territoire de vie. Les animateurs les accompagnent également pour apprendre la mobilité, découvrir les transports en commun, découvrir les pôles urbains ou encore le patrimoine local. Les animateurs jouent également un rôle important pour aider à préparer des séjours ou mener des expériences à l’étranger.        Les projets internationaux permettent aux jeunes de s’ouvrir aux réalités du monde et contribuent à l’apprentissage culturel par la connaissance mutuelle. Une rencontre internationale ne peut se résumer à un programme d’activités, elle permet de « Partir et revenir citoyen du monde ! « 

Numérique 

Les animateurs ont dû développer des savoirs faire en matière de numérique : entrer en relation, être à l’écoute des jeunes, les mobiliser ou les informer, organiser des échanges de pratiques, et conseiller les parents en organisant des temps d’échanges ou de débat.

Un enjeu important aujourd’hui est d’accompagner les usages, de faciliter les relations éducatives et le positionnement de l’adulte, sans systématiquement diaboliser ces technologies.

Il y a des enjeux importants liés aux activités numériques avec les jeunes: 

  • Sensibilisation aux bonnes pratiques en ligne (protection des données personnelles, droit à l’image, prévention contre le cyberharcèlement et les escroqueries en ligne…).
  • L’éducation aux médias et à l’information (EMI) et la sensibilisation contre les fausses informations (infox) et les théories du complot. En effet, les jeunes s’informent de plus en plus via les réseaux sociaux, et n’ont pas toujours les connaissances et le recul critique nécessaire pour appréhender ce flux d’informations incessant. 
  • Les démarches administratives et la recherche d’emplois se dématérialisent de plus en plus, il est important d’apprendre aux jeunes à effectuer ces différentes démarches (où aller chercher l’information, comment réaliser des demandes en ligne sur les différents sites administratifs, où et comment postuler et se former…)

L’outil numérique est un formidable outil ludique d’émancipation et d’intelligence collective, si tant est qu’on sache s’en servir et qu’on en connaisse les limites. Les animateurs ont un vrai rôle de médiateur à jouer sur ces questions auprès des jeunes. Car les études montrent que les jeunes ont une excellente maîtrise “instrumentale” de l’outil et une consommation basée sur les loisirs (jeux vidéos en ligne, réseaux sociaux…) ils ont en revanche besoin d’un accompagnement concernant les aspects énoncés plus haut. 

Accompagnement et faire réseau 

– Présence de l’animateur en local 

Les animateurs doivent se faire connaître, entrer en contact avec les jeunes, ou bien les accompagner dans

leurs premiers pas. Ils doivent prendre du temps pour être présents ou coopérer avec les autres espaces

éducatifs :

• Plateaux multisports, les espaces sportifs,

• Équipements culturels,

• Établissements scolaires,

• Points information jeunesse,

• Points accueil emploi,

• Espaces publics,

• Lieux d’animation itinérants,

• Lieux festifs.

– Liens avec les partenaires sociaux et structures d’accès à l’emploi : 

L’animateur peut devenir un adulte référent qui écoute, conseille et oriente les jeunes dans différents domaines (santé, scolarité, orientation, accès à l’emploi, accès aux droits sociaux, logement…). 

Dans certains cas, il organise aussi des sorties familiales ou conduit des actions autour de la parentalité.

Il oriente également certains jeunes vers des professionnels de santé ; conduit des actions de prévention autour de l’audition, de la sécurité routière, de la sexualité, des consommations de produits psycho actifs…

Il coopère avec les services de la mission locale, des points accueil emploi ; d’ailleurs il emploie souvent des vacataires qui lui sont orientés par la mission locale.

Développer : 

– Rechercher des financements

  1. Rédiger des projets
  2. Chercher des financements publics 
  • Contrats Enfance Jeunesse de la CAF (prévisionnel, gestion du budget…) (les CEJ sont en train de disparaître au profit des bonus territoires liés à la CTG, on en parle quand même?), projets jeunesse en action, projets initiatives jeunes de la CAF, gestion courante pour chaque sortie ou camp. Ils sollicitent également des acteurs privés dans leur recherche de sponsors : supermarchés, banques, parcs d’attraction, artisans locaux.
  1. Évaluer ou en faire le bilan 

– Autofinancement

Pour mener à bien leurs projets, construire des relations avec les autres acteurs du territoire et pour responsabiliser les jeunes, nombreux sont les animateurs qui développent

des activités d’autofinancement avec les adolescents et les jeunes adultes :

• Organisation de spectacles et soirées conviviales : repas (fouaces), karaoké, concerts, lotos, théâtre,

• Participation aux évènements de la commune : vide grenier,

• Démarches commerciales : vente de champignons, paquets cadeaux dans les supermarchés,

• Travaux techniques : chantiers rémunérés (peinture, entretien), travaux agricoles (récoltes), lavage de voitures.

Gérer l’administratif

Aspects réglementaires –> liens vers JPA : veille juridique  

– suivi budgétaire 

– gérer des inscriptions 

– listings

– organisation / rendez-vous 

Rencontrer & Communiquer 

– Valorisation des jeunes sur la commune

Les enquêtes nationales montrent que globalement les adultes ont une image négative de la jeunesse ; pourtant cette jeunesse est une ressource sur le territoire, et les animateurs ont la responsabilité de la valoriser, notamment en coopérant étroitement avec les correspondants de la presse locale, dans le respect des consignes données par l’employeur.

En concertation avec les associations et les parents, il est important de valoriser les jeunes, de faire connaître leurs réalisations, de faire des bilans des projets concrétisés, si possible dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Les jeunes en sortent grandis, et les parents sécurisés.

– Gérer la communication :

 Ils doivent également assurer un travail de communication auprès des publics jeunes, des parents, des habitants. Pour cela différents médias peuvent être utilisés : réseau sociaux, newsletter, flyer, affiche, vidéos… Tout en gardant une cohérence graphique et un message clair. Certains site existent pour réaliser des supports de communications gratuits. La communication c’est aussi beaucoup d’appels téléphoniques pour mobiliser.

 Les différents parcours (formations)

    – Participation à des réseaux professionnels / formation continue 

Dans le but de se professionnaliser, de réduire leur isolement, d’améliorer leurs pratiques, de découvrir de nouvelles astuces, il est vivement recommandé que les animateurs  puissent s’inscrire dans des réseaux professionnels. Ces réseaux permettent d’organiser des actions en commun, des tournois, des rencontres ;

d’échanger sur leurs pratiques et compétences, de partager des constats sur les jeunes et les parents, d’améliorer l’accompagnement de projets, de parler de leurs difficultés, d’analyser les problèmes, de découvrir de nouvelles pratiques sportives. Parmi les différents réseaux qui existent dans le département, citons notamment :

• Le réseau information jeunesse,

• Le réseau des PLAIA (Points Locaux d’Accueil et d’Information des

Associations), futur réseau Guid’Asso

• Le réseau des points d’appui envie

d’agir,

• Le groupe d’animateurs numériques

des CEMEA,

• Le groupe jeunesse des fédérations

Familles rurales et Centres sociaux,

• Le réseau ASPRA,

• Le réseau Cyb Anjou.

Pour approfondir ses pratiques et se perfectionner, comme tout professionnel, l’animateur a besoin de temps pour construire sa formation continue. Plusieurs propositions existent dans le département, et   proposent un catalogue de formation accessible gratuitement :

• La DRAJES (Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports

• Le Centre Régional Information Jeunesse (pour les structures labellisées)

• Le Centre National de la fonction Publique Territoriale (pour les animateurs agents de la fonction publique),

• Les fédérations d’éducation populaire (notamment les familles rurales, CEMEA, centres sociaux, les Francas, la ligue de l’enseignement… etc.).

    – Formation initiale :

Il existe différents niveaux de formation permettant de se professionnaliser dans l’animation. On distingue les formations non professionnelles pour des volontaires de l’animation (brevets d’aptitude), et les brevets et diplômes d’Etat pour les professionnels. Les diplômes de l’animation non professionnelle permettent d’intervenir occasionnellement sur les grandes et petites vacances, pour des centres de loisirs ou des colonies de vacances (BAFA-BAFD1). En revanche, la prise en charge permanente d’un accueil de loisirs, pour des adolescents ou des jeunes adultes, nécessite un certain nombre de conditions : une formation professionnelle de type brevet professionnel ou diplôme d’état, un niveau de maturité et de responsabilité avérées, une connaissance pratique des sports, des techniques, des cultures juvéniles, une capacité à travailler en équipe et à produire des analyses et des projets collectifs. Il arrive que des animateurs non professionnels développent de fortes compétences dans ces domaines, on devra alors les aider à accéder à l’animation professionnelle par la validation des acquis de l’expérience. Tout au long de la carrière, des cycles de formation continue et des rencontres d’animateurs sont nécessaires pour échanger et discuter autour de leurs propres outils et pratiques. Cela suppose que l’employeur intègre des plans de formations ou des rencontres collectives pour ses animateurs professionnels. Une stabilité dans les postes permet une meilleure connaissance des territoires et, surtout, facilite la création de liens durables avec les jeunes. Cela suppose que les employeurs sachent reconnaître les compétences exercées et les valoriser à travers notamment la rémunération et des perspectives d’évolution de carrière.

L’animation Professionnelle :

  • CPJEPS :

Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du sport est le premier niveau de diplôme dans l’animation professionnelle. Aujourd’hui, il n’existe qu’une seule mention pour le CPJEPS. Il s’agit de la mention « animateur d’activités et de vie quotidienne ». L’emploi visé par le diplôme CPJEPS mention « animateur d’activités et de vie quotidienne » (CPJEPS AAVQ) est celui d’animateur·rice d’activités et de vie quotidienne. Le titulaire du CPJEPS intervient principalement dans les accueils collectifs de mineurs (accueils périscolaires, accueils de loisirs, séjours de vacances). Il peut cependant s’investir dans toute structure organisant des loisirs et des activités d’animation socioculturelle (centres sociaux, maisons de quartier, maisons pour tous, maisons de jeunes, etc.) et auprès d’autres publics que les mineurs (personnes âgées, personnes en insertion, personnes en situation de handicap, etc.).

  •      –> BPJEPS :

Le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS, ex BEATEP) atteste de la possession de compétences professionnelles indispensables à l’exercice du métier d’animateur dans le champ de la spécialité obtenue. Le BPJEPS est délivré au titre d’une spécialité disciplinaire, pluridisciplinaire ou liée à un champ particulier : la spécialité « Loisirs tous publics ou activités physiques pour tous » est la plus adaptée pour les espaces jeunes ; la spécialité « animation sociale » s’avère pertinente dans des équipes pluridisciplinaires ou sur certains territoires. Ce diplôme est classé au niveau IV (niveau bac professionnel). La durée minimale en centre de formation est de 600 heures & de 900 heures en structure. Il est considéré comme un minimum pour encadrer un espace-jeunes, et faire de l’animation.

Plusieurs spécialités existent à ce jour tel que :

  • Loisirs Tout Public (LTP)
  • Activité Physique pour Tous et Toutes (APT)
  • Éducation à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD)
  • Animation Sociale
  • Culture
  • Le DEJEPS

Le Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS, ex DEFA) atteste de la possession des compétences à l’exercice du métier de coordonnateur-technicien. Ce diplôme est classé au niveau III (niveau Bac + 2). En formation initiale, la durée minimale est de 1200 heures dont 700 heures en centre de formation. Il est recommandé pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de jeunesse territoriales.

Plusieurs spécialités existent à ce jour tel que :

  • Développement Partenarial, Territoire et Réseau (DPTR)
  • Animations Sociales

Le Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (DESJEPS) spécialité « animation socioéducative ou culturelle » permet d’exercer en autonomie une activité d’encadrement. Son titulaire est responsable d’une structure ou d’un projet, encadre des animateurs, conçoit le projet de la structure et la dirige. Il est responsable aux plans technique, pédagogique et logistique, peut être directeur, chef de projet, délégué régional, directeur de structure… Ce diplôme est classé au niveau II (niveau licence / maîtrise). En formation initiale, la durée minimale est de 1200 heures dont 700 heures en centre de formation.

  • Filière universitaire
  • –> DUT /Licences animation / / Bac pro ASSP

Les universités proposent également des formations aux métiers de l’animation. Citons notamment : les IUT (Instituts Universitaires de Technologie), de Rennes, Tours, Tourcoing, Figeac et Bordeaux, qui proposent des DUT carrières sociales (Diplômes universitaire de Technologie) et des licences professionnelles d’animation socioculturelle ou de coordination de projets et d’animations socioculturels.

Le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateurs en ACM1) s’obtient par une formation courte (deux

semaines et un stage pratique). Il permet aux volontaires de participer à la mise en œuvre des projets pédagogiques de la structure, d’encadrer et de construire des relations individuelles ou collectives avec les mineurs ainsi que de les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Il est obligatoire pour l’accueil de mineurs. 

Parcours BAFA :

Un stage de base de 8 jours dans un organisme de formation

Un stage pratique de 14 jours, dans une structure déclarée

Un stage de perfectionnement de 6 jours dans un organisme de formation, il s’axe autour d’une thématique spécifique tel que :

Accueil de loisirs, Handicap, Ados, Grands Jeux, Média, Séjours et Mini Camps,….

Ou

un stage de qualification de 8 jours dans un organisme de formation, il s’axe autour d’une pratique spécifique tel que :

Surveillance des baignades, Kayak, Voile,…

Le BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur en accueils collectifs de mineurs) forme les futurs directeurs aux dimensions pédagogiques, administratives, financières et réglementaires des accueils de loisirs.

Parcours BAFD :

Un stage de base de 9 jours dans un organisme de formation

Un stage pratique de 14 jours en direction ou adjoint dans une structure déclarée et en France

Un stage de perfectionnement de 7 jours dans un organisme de formation

Un stage pratique de 14 jours avec une fonction de direction dans une structure déclarée et en France

Pour finaliser la formation il est demandé un écrit regroupant les différentes fonctions de la direction. Ce dossier est à transmettre au Service Départemental de la Jeunesse, de l’Éducation et des Sports.

De même, les titulaires du BAFD sont aptes à élaborer un projet pédagogique. Pour entrer en formation, il faut être âgé d’au moins 18 ans et être titulaire :

• soit du BAFA,

• soit d’un diplôme, titre ou certificat de qualification permettant d’exercer les fonctions d’animation. Dans ce cas, il faut justifier, dans les deux ans précédant l’inscription, de deux expériences d’animation d’une durée totale d’au moins 28 jours, dont une au moins en accueil collectif de mineurs.

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